Si près si loin que cette patinoire
À peine à 30 minutes de marche
À peine deux terres de trente arpents
Rien pour épuiser les gars à Florence
Cette Florence si couveuse de ses gars
Cette Florence si craintive et si apeurée
Cette Florence surprotégeant sa couvée
Cette Florence craignant les étrangers
Cette patinoire nous faisait rêver
Cette patinoire était comme un éden
Cette patinoire nous attirait comme du miel
Cette patinoire haut lieu des battements de cœur
C’est là que les filles nous attendaient
C’est là que chacun avait sa donzelle
C’est là qu’elles se faisaient belles
C’est là qu’on flirtait à qui mieux mieux
Mais s’y rendre quelle bataille
Mais s’y rendre quelle désobéissance
Mais s’y rendre quel affrontement maternel
Mais s’y rendre sans complicité paternelle
Comment réprimer ces testostérones galopantes
Comment empêcher nos cœurs de battre
Comment justifier une absence évidente
Comment croire à nos chances loin de là
La patinoire de notre adolescence
La patinoire de tous les interdits
La patinoire de nos amours platoniques
La patinoire mythique de nos 15 ans