Je me suis retrouvé seul
On avait exterminé mes frères
On avait éteint la ressource
Je devais à tout prix sauver ma peau

Je nageai très loin au fond de l'océan
Là où on ne rencontre aucun prédateur
Mais l'ennui me gagnait cet ennui mortel
Ces jours longs et interminables à plonger seul

Le stress ce mal des sociétés gavées
Ce stress qui gangrène nos sociétés
Ce stress qui ronge le vieillard esseulé
Ce stress me rongeait comme la rouille

L'imaginaire vint à mon secours
Je me trouvai un compagnon de voyage
J'étais seul à le voir à socialiser avec lui
Il était de tous mes voyages lointains

Oui, oui il est
différent très différent de moi
Aucun accommodement raisonnable ne fut nécessaire
Je l'acceptai tel qu'il était sans jugement
Un respect mutuel et très sincère s'est installé

J'ai fait de lui un frère nouveau
Notre socialisation a été notre Beaujolais nouveau
Nos deux cœurs battent à l'unisson
Adieu le stress adieu la solitude

Ne tuez pas la beauté du monde
L'imaginaire est mon sanctuaire
La poésie m'éloigne de la folie
Cette folle est loin d'être immonde

Zone de Texte: Solitude océane
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