S’il fallait Que tout ce que je décris Dans mes poèmes m’arrive Je serais un poète fini ou euphorique
S’il fallait Que les dérives de l’humanité Soient mon œuvre Je serais le pire des théonautes
S’il fallait Que les excès de romantisme Soient vécus par ma bête poétique Je vivrais une extase infinie
S’il fallait Que je déteste les humains Autant que j’en ai souvent envie Je me cacherais dans une île déserte
S’il fallait Que je déverse tout l’amour Dont je suis capable Son cœur ne le supporterait pas
S’il fallait Que je ne puisse échanger Avec d’autres âmes poétiques Ma vie serait d’une tristesse infinie |
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