Je passais par là Elles étaient pourtant là L’une me regardait attentivement Les autres me tournaient le dos dans l’indifférence
Celle qui me regardait La bouche grande ouverte Me disait de passer mon chemin Que j’avais autre chose à faire
Je m’arrêtai tout de même Je voulais savoir ce qu’elle pensait Je voulais découvrir son monde intérieur Je voulais développer un animal intérêt
Si tu savais mon pauvre blogueur poète Comme je suis bien ici dans mon champ Je broute et je rumine et je donne mon lait Que veux-tu de plus simple mon poète angoissé
Mais tu ne crains pas la vache folle Mais tu ne crains pas la grippe aviaire Mais tu ne crains pas la maladie du hamburger Mais tu ne crains pas la pollution atmosphérique
Arrête de ronger ton frein mon blogueur poète Tes problèmes sont plus graves que les miens Sida drogue hépatite b famine guerre Regarde-moi ruminer sous mon arbre
Je suis en paix avec moi-même J’ai reçu avec plaisir la semence du taureau Je te regarde passer épouvanté Va ton chemin et ne pense plus à moi |
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