Consterné j’ai vu des ombres sur le mur Le mur de toutes les redditions, de toutes les perversions Le mur des fausses lamentations affiche tant de sciences Tant de technologies, tant de quincailleries Mais si peu de sagesse Mais si peu de plus être
Emportez-vous poètes criez plus fort que jamais Car l’âme de l’humanité est terriblement noire Hurlez haut et fort des vers francs et vrais Ignorez les obscénités des ignares Criez si fort que les corps abrutis Cracheront enfin ces âmes noires Et que par miracle les âmes Des vrais sages prendront Toute la place
Qu’enfin brille sur les murs De la caverne la lumière Qui pulvérise à tout jamais Les timorés de cette planète Agonisante
Oui je ne décolère pas Oui je suis pessimiste Prouvez-moi le contraire Amenez-moi le sourire Mais ne m’endormez pas |
RETOUR AUX COUPS DE GUEULE |
RETOUR À L’ACCUEIL |