Il s’ouvre à tout ce qui peut l’émerveiller
Il sépare la crinière du cheval sauvage Qui empêche de regarder droit devant Ce que sera l’avenir du bipède humain Et de sa terrestre demeure
La grue blanche déploie ses ailes Afin que le poète puisse prendre Tout son envol vers ces horizons Inexplorés de l’âme humaine
Brosser les genoux de tout ce peuple Qui accepte trop facilement les conneries De ces autres frères censés les guider Dans les dédales des constructions humaines
Jouer du pipa dans les moments de folie Pour apaiser les soubresauts de son âme Pour ignorer les turbulences éphémères Et retrouver le peu d’espoir qui lui reste
Repousser le singe avec toutes ces grimaces Qui te font accroire aux fumisteries déguisées Sous les apparences de la loi et de l’ordre Retrouver le véritable équilibre intérieur |
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