Attraper la queue de l’oiseau prophétique
Pour vivre l’odyssée de Jonathan Livingstone
Alors que l’insipide masse invite à la médiocrité
Répudié par le clan il poursuivra sa quête en solitaire
Simple fouet pour chasser l’élite qui pense tout savoir
Mais qui fait gober aux gens crédules leur salade indigeste
Qui met à terre l’ordre précaire construit sur le sable mouvant
Loin de ce qui est nécessaire pour vivre dans la sainte paix
Balayer les nuages qui transportent les faux rêves
Pour laisser apparaître un soleil printanier
Qui remontera le moral du poète en quête d’essence
Nécessité absolue pour donner une direction à l’existence
Simple fouet à nouveau pour la bête humaine
Qui n’a rien compris encore malgré les mots du poète
Elle se doit de recevoir ce choc existentiel
Seule issue pour faire un saut en hauteur vers le plus être
Caresser l’encolure du cheval galopant dans la verte campagne
Espoir qu’une vie nouvelle peut s’implanter
Dans ces terres arides tenues au sec
Par cette vieille culture millénaire freinant
Des lendemains meilleurs pour l’espèce humaine
Coup de talon droit en signe d’avertissement
Un retour en arrière est toujours possible
Heureusement le poète veille et scrute l’horizon
Il ne faut pas que les ténèbres reviennent encore et encore