Tes yeux mielleux pour le public Tes yeux espiègles pour l’intimité Tes deux visages Ta bouche ouverte pour le mensonge Ta bouche souriante à la naïveté Tes deux visages
Je ne peux plus te voir ni t’entendre Dans les cumulo-nimbus je vois Tes deux visages J’ai fui au bout du monde J’ai traversé les océans Pour oublier à tout jamais Tes deux visages
Au retour reverrais-je encore Toute ta turpitude toute ton arrogance À berner les pauvres gens À leur dire n’importe quoi Tes deux visages Resteront-ils collés comme une sangsue Que je devrai brûler au fer rouge
Toi le financier qui fourre tes clients Toi le politicien qui berne ton peuple Toi le curé qui prêche dans ton désert Éloigneras-tu ce calice amer Qui consiste à nous imposer Tes deux visages |
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