On dit souvent de moi Que je me mets les pieds dans les plats Que je dis n’importe quoi n’importe quand Que je suis imbu d’un moi proéminent Que je ne vois pas ce que tous voient
Eh bien, très chères bêtes humaines Vous avez totalement raison et encore plus Je souffre tellement de ce côté sombre de ma personne Je me triture les neurones à essayer de comprendre Ce que la génétique a bien voulu concocter
Il y a de ces jours où je serais le meurtrier du Scorpion Ce grand pion qui se promène sur la planète avec des airs de prophète Cache-toi vil être qui emmerde les êtres bien pensants Va te gaver ailleurs des déchets terrestres aux alentours de tes ailleurs Piétine tes arrogances et crache dans la poubelle de ta néantitude
Dire que tu as voulu dépoussiérer les arcanes célestes À la recherche d’une compréhension d’un ailleurs si lointain Dire que ta propre bête déroutante demeure un mystère Laisse le divin et intéresse-toi à cet humain qui emmerde Trêve de masochisme et relève un peu la tête cher imbécile
Tu effeuilles des mots pour contrer tes obsessions Tu écoutes Mozart et Beethoven pour apaiser tes neurones Tu regardes ta planète et tu te plais à rêvasser perdu dans la lune Tu es un imbécile heureux qui sait contempler et un peu aimer Finalement ton côté sombre jette une ombre sur ta lumière |
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