Comme il se doit Devant l’imprévu Devant l’amertume Il y a l’inconstance Du dérapage du non-être
Difficile à croire Plus difficile à espérer Contre toute atteinte Contre l’inspiration Malgré la défaillance De toute fausse espérance
Inutile de penser Inutile de croire Qu’un cœur malade Faute d’amour Croupit dans l’inutilité D’un faux espoir Une sorte de perdition Sans rédemption
La conséquence des conséquences Dans l’errance du non-être S’attable aux confins du faux Le flux afflue des vives sources Accepte l’inévitable évitable Et se met enfin à la table Les bols remplis jusqu’au bord De la sauce chaude concoctée Remplissent les aspirants À la certitude d’être Au-delà des fissures du temps |
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