Une nuit d’insomnie

Une nuit d’angoisse

Une nuit ténébreuse

Une nuit affreuse

 

Il pleuvait dehors

J’étais triste à mort

Oui, oui, je pleurais

Un torrent de larmes

 

Et puis elle est venue

Partie depuis des lustres

Dans ce monde tout autre

Dans cette dimension autre

 

Sa présence prit le chant

De cet oiseau dans ma fleur

Cet oiseau testeur d’humidité

Pourtant la fleur avait son eau

 

L’oiseau chantait si fort

L’oiseau voulait me consoler

Elle qui aimait les oiseaux

Elle qui aimait les fleurs

 

Je compris qu’elle avait senti ma tristesse

Je compris qu’elle me faisait sentir sa présence

Mes pleurs cessèrent et j’acceptai cette présence

Je ne suis jamais partie cher poète si triste

 

Je veille sur toi et je lis tous tes poèmes

Je vibre à ta sensibilité et je comprends

Puise en toi la force d’espérer

Malgré toute ta désespérance

 

Je ne serai jamais loin de toi

Tout comme ta souffleuse

Dans ton abri Tempo

 

Je t'aimerai toujours

Zone de Texte: Elle est venue
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