Nuit cauchemardesque

Mon corps craque de partout

Un quatrième accouchement

Dans les cris et les hurlements

 

Lui le géniteur fait les cent pas

Incapable de contrôler sa libido

Moi l’innocente vestale de sa bestialité

Moi l’accoucheuse en série sidérée

 

Le vent hurle, le poêle chauffe

La chatte se cache derrière le coffre

Je pousse et je hurle tout mon désespoir

Il se fait attendre trop attendre

 

Lui le géniteur ne sait que faire

Il connaît pourtant l’entrée de ma souffrance

Il y pénètre comme une idée fixe

Il y fixe son instrument sans artifice

 

Nuit d’octobre, nuit d’horreur

Je le donnerai aux forces des ombres

Celui qui sortira de mes entrailles

Il cherchera l’impossible conquête

Il sentira la soif du désespoir

Il touchera les plaies vives de l’humiliation

Il comprendra alors toute mon agonie

L’autre l’imbécile continuera à faire les cents pas

Zone de Texte: Nuit d’octobre
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