Me réfugier dans le sommeil Me résoudre au silence Oublier la parole Me taire
Parler pour rien Écrire sans être lu Indifférence Question
Couper les ficelles De la bête qui les tire Fermer le rideau Une comédie sans public
Couper le son Une symphonie muette Me boucher les oreilles Pour tuer la cacophonie
Près du ruisseau Le poète s’interroge Le monde s’en fout Les fous jubilent
Je regarde ma chatte dormir Je l’accompagne dans ses rêves Je découvre un présent magique Où le questionnement est absent
Je foule le sol d’une planète Où l’humain ne peut ignorer Sa conscience et sa démence La parole revient me hanter |
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