Un passage éphémère sur la terre Quelques années à savourer la vie La mort viendra assez vite Mais un colonel fou la précipite
Un fou qui se croit indispensable Un fou qui se prend pour un autre Un fou qui se donne le droit de vie ou de mort Ce fou existe et se croit propriétaire du pays
L’homme qui souffre qu’on humilie qu’on dépouille Se défoule et refoule le fou dans l’enfer de sa démence Cette fois sera la bonne et le fou est foutu pour de bon Ses mercenaires ne tiendront pas le coup malgré le fric
La liberté est une fleur qui mérite de pousser partout Le peuple a le droit de regagner sa terre promise Le vent de la liberté souffle des graines d’espérance Le peuple n’en peut plus de souffrir et de mourir Le fou sera emporté par la tornade de la dignité retrouvée |
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