Les pieds dans l’eau du lac de Tibériade

Je rêvais d’une pêche miraculeuse

Je me voyais marcher sur ses eaux

En réalité je me sentais comme un lépreux

Qui quête en vain sur le bord d’une route

 

S’est-il fait crucifier en vain

Ce Nazaréen des temps jadis

Qui dans les temps présents

Se laisserait crucifier pour la conviction

Que l’humain devrait aimer l’autre

Que l’humain devrait enterrer la hache de guerre

Que l’humain devrait partager avec l’autre

Que l’humain n’est pas que poussière

 

Personne me dis-je

Même pas moi-même

Même pas mon voisin

Même pas celui qui se cache dans le Vatican

 

Je quittai la mer de Galilée

Plus triste que jamais

Je vis un papillon sur une fleur

On me vit le début d’un sourire

Zone de Texte: Tibériade
Google

RETOUR AUX ONTOTHÉOLOGIQUES

RETOUR À L’ACCUEIL