Je suis le Dépère Noël moribond dans un hôpital danois
Je me rétablis péniblement du Clostridium difficile
Je commence à apercevoir le bout du tunnel
Je n’ai aucune souvenance de ma vie antérieure
Je suis autorisé à recevoir la visite de ma belle Danoise
Je n’ai que cette déesse pour m’accrocher à la vie
Je ne sais rien de sa vie, de sa légende personnelle
Je sais qu’elle est très discrète et mystérieuse
Je sais que la femme est le plus beau mystère à résoudre
Je sais que l’homme ne pourra jamais le percer
Je sais que la femme est la plus belle des fleurs terrestres
Je sais que la femme est l’unique vraie déesse
Je ne délire pas
Je ne suis pas sur la morphine
Je laisse mon cœur battre en liberté
Je ne fais que reconnaître la vraie beauté
Je sais que le salut de la planète passe par la femme
Je sais que sa beauté est intérieure
Je sais que la corporalité n’est pas le tout de la femme
Je sais où se cache sa vraie grandeur
Je sais que le 21e siècle sera le siècle de la femme
Je sais que les hommes ont trop trôné
Je sais que les hommes l’ont trop bafouée
Je sais que les hommes l’ont trop dominée
Je pense à toutes ces femmes exceptionnelles
Je pense à la vaillante femme africaine
Je pense à l’héroïque femme haïtienne
Je pense à la femme amérindienne
Je m’extirpe enfin de ce milieu dangereux
Je suis accueilli dans l’appartement de ma Danoise
Je suis bien au chaud avec elle à Copenhague
Je suis choyé et un homme enfin heureux
Je suis le noëlique Dépère
Je sens pousser en moi des ailes
Je me sens aimé par elle
Je prends mon envol grâce à elle