Je suis le Père Noël Nouveau filant le parfait bonheur
Je suis entouré et aimé par mes inestimables êtres très chers
Je vois apparaître ma Danoise avec une étonnante surprise
Je l’entends qui veut m’exprimer ses sentiments par un cantique
Ainsi s’exprime ma belle et admirable Danoise
Que tu me baises des baisers de ta bouche
Tes amours sont délicieuses plus que le pain
L’arôme de ton pain est exquis
Ton nom est une miche bien chaude
C’est pourquoi je t’aime, mon chéri
Je suis blanche et pourtant je suis ta belle Danoise
Comme la farine de tes fours de Copenhague
Ne prends pas garde à mon teint blanchâtre
C’est la lune qui en est le blanc et pâle reflet
Dis-moi donc, toi que mon cœur aime
Combien de fournées feras-tu encore
Quand te mettras-tu au repos, à l’heure du midi ?
Pour que je ne soupire plus comme une amante
Près de la fenêtre à t’attendre impatiemment
J’entends mon Bien-aimé
Voici que tu arrives
Sautant sur les trottoirs
Bondissant sur les clôtures
Mon Bien-aimé est semblable à une gazelle
À un jeune faon
Voilà que tu te tiens
Derrière notre véranda
Tu guettes par la fenêtre
Tu épies le treillis
Mon Bien-aimé élève la voix
Tu me dis :
Viens donc, ma bien-aimée,
Ma belle, viens.
Car voilà passé le temps de mes tribulations
C’en est fini de ma vie d’ordure
Sur la terre les fleurs se montrent
La saison vient des gais refrains
Le gloussement de la bartavelle se fait entendre
Dans notre Copenhague
Le four donne ses premiers pains
Et les croissants exhalent leur parfum
Ma belle, viens!
Ma bartavelle, cachée au sommet des rochers
En des retraites escarpées
Montre-moi ton visage
Fais-moi entendre ta voix
Car ta voix est douce
Et charmant ton visage
Ainsi défilent les paroles de ma belle Danoise
Ainsi livre-t-elle simplement ses sentiments
Ainsi s’ouvre-t-elle ma si discrète Danoise
Voilà que ton Bien-aimé est ému puissamment
Voilà que mes larmes coulent comme un torrent
Voilà que ma Danoise me fait perdre la raison
Ainsi les lèvres de ma Danoise distillent le miel
Voilà que la sève amoureuse jaillit de mon être
Ainsi tard dans la nuit l’amour est célébré
Jamais je n’aurai entendu et vécu
Un tel Cantique des cantiques