Voici l’expérience de voyage de Jean Jibouleau et de Lucie, sa conjointe |
L’INDE DU NORD ET LE NÉPAL |
Peu de pays offre une telle diversité et un tel mélange de contrastes. À tel point qu’on se demande si on doit parler de «l’Inde» ou «Des Indes». |
Selon nos standards d’occidentaux ce sous-continent est un pays impossible. |
Imaginez donc : - la population indienne approche un milliard 300 millions d’individus et on peut prévoir que bientôt elle dépassera celle de la Chine, - la densité de la population est de 352 habitants/ km2 (3,4 hab/km2 au Canada), - 18 langues officielles dont l’Hindi et l’anglais, - les grands groupements religieux hindous, musulmans, bouddhistes, sikhs, jaïns et chrétiens, - l’Inde abrite un grand nombre de tribus, sorte de sociétés distinctes qui défendent jalousement leur tradition et leur culture, - la société indienne se divise en castes qui se répartissent en sous-catégories. Bien que cette classification ne soit pas reconnue par l’administration gouvernementale, il ne viendrait jamais à l’idée d’une femme de la caste des prêtres d’épouser un «intouchable» (travailleur manuel). Ces choses là ne se font pas dans la société indienne. |
Tout ce méli-mélo est tout à fait normal pour les indiens et ils s’en accommodent fort bien. La débrouillardise est une question de survie et la vie urbaine en est un exemple frappant. Ainsi, il n’est pas rare de voir des vaches, porcs ou des dromadaires circuler dans les artères principales du centre-ville. Les problèmes de circulation automobiles encouragent les Indiens à utiliser la motocyclette. |
Les taxis prennent la forme d’une moto à trois roues appelés « Tuk tuk ». Oubliez les signaux d’arrêt, les feux de circulation et les lignes jaunes, la seule loi qui s’applique est celle du klaxon, malheur au piéton qui oserait s’y aventurer et aucun policier n’oserait risquer sa vie à diriger la circulation. Il y a des limites à la témérité. |
LE PLAISIR DE VOYAGER |